Mary Sans Trop D'ardeur A La Fois Enflammant
Stephane Mallarme
Mary sans trop d’ardeur à la fois enflammant La rose qui cruelle ou déchirée et lasse Même du blanc habit de pourpre le délace Pour ouïr dans sa chair pleurer le diamant Oui sans ces crises de rosée et gentiment Ni brise quoique, avec, le ciel orageux passe Jalouse d’apporter je ne sais quel espace Au simple jour le jour très vrai du sentiment Ne te semble-t-il pas, Mary, que chaque année Dont sur ton front renaît la grâce spontanée Suffise selon quelque apparence et pour moi Comme un éventail frais dans la chambre s’étonne À raviver du peu qu’il faut ici d’émoi Toute notre native amitié monotone.
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