O Si Chere De Loin Et Proche Et Blanche, Si
Stephane Mallarme
O si chère de loin et proche et blanche, si Délicieusement toi, Mary, que je songe À quelque baume rare émané par mensonge Sur aucun bouquetier de cristal obscurci Le sais-tu, oui! pour moi voici des ans, voici Toujours que ton sourire éblouissant prolonge La même rose avec son bel été qui plonge Dans autrefois et puis dans le futur aussi. Mon coeur qui dans les nuits parfois cherche à s’entendre Ou de quel dernier mot t’appeler le plus tendre S’exalte en celui rien que chuchoté de soeur N’étant, très grand trésor et tête si petite, Que tu m’enseignes bien toute une autre douceur Tout bas par le baiser seul dans tes cheveux dite.
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