Placet Futile
Stephane Mallarme
Princesse! à jalouser le destin d’une Hébé Qui poind sur cette tasse au baiser de vos lèvres, J’use mes feux mais n’ai rang discret que d’abbé Et ne figurerai même nu sur le Sèvres. Comme je ne suis pas ton bichon embarbé, Ni la pastille ni du rouge, ni jeux mièvres Et que sur moi je sais ton regard clos tombé, Blonde dont les coiffeurs divins sont des orfèvres! Nommez-nous… toi de qui tant de ris framboisés Se joignent en troupeau d’agneaux apprivoisés Chez tous broutant les voeux et bêlant aux délires, Nommez-nous… pour qu’Amour ailé d’un éventail M’y peigne flûte aux doigts endormant ce bercail, Princesse, nommez-nous berger de vos sourires.
Next 10 Poems
- Stephane Mallarme : Prose Pour Des Esseintes
- Stephane Mallarme : Quand L'ombre Menaca De La Fatale Loi
- Stephane Mallarme : Quelle Soie Aux Baumes De Temps
- Stephane Mallarme : Rememoration D'amis Belges
- Stephane Mallarme : Renouveau
- Stephane Mallarme : Rien Au Reveil Que Vous N'ayez
- Stephane Mallarme : Sainte
- Stephane Mallarme : Salut
- Stephane Mallarme : Ses Purs Ongles Tres Haut Dediant Leur Onyx
- Stephane Mallarme : Si Tu Veux Nous Nous Aimerons
Previous 10 Poems
- Stephane Mallarme : Petit Air ( Ii )
- Stephane Mallarme : Petit Air ( I )
- Stephane Mallarme : Petit Air ( Guerrier )
- Stephane Mallarme : O Si Chere De Loin Et Proche Et Blanche, Si
- Stephane Mallarme : M'introduire Dans Ton Histoire
- Stephane Mallarme : Mes Bouquins Refermes Sur Le Nom De Paphos
- Stephane Mallarme : Mary Sans Trop D'ardeur A La Fois Enflammant
- Stephane Mallarme : Les Fleurs
- Stephane Mallarme : Les Fenetres
- Stephane Mallarme : Le Vitrier