Soupir
Stephane Mallarme
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme soeur, Un automne jonché de taches de rousseur, Et vers le ciel errant de ton oeil angélique Monte, comme dans un jardin mélancolique, Fidèle, un blanc jet d’eau soupire vers l’Azur! —Vers l’Azur attendri d’Octobre pâle et pur Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie Et laisse, sur l’eau morte où la fauve agonie Des feuilles erre au vent et creuse un froid sillon, Se traîner le soleil jaune d’un long rayon.
Next 10 Poems
- Stephane Mallarme : Sur Les Bois Oublies Quand Passe L'hiver Sombre
- Stephane Mallarme : Surgi De La Croupe Et Du Bond
- Stephane Mallarme : Toast Funebre
- Stephane Mallarme : Tombeau De Paul Verlaine
- Stephane Mallarme : Tout Orgueil Fume-t-il Du Soir
- Stephane Mallarme : Tristesse D'ete
- Stephane Mallarme : Une Dentelle S'abolit
- Stephane Mallarme : Une Negresse Par Le Demon Secouee
- Stephane Mallarme : Victorieusement Fui Le Suicide Beau
- Osip Mandelstam : A Flame Is In My Blood
Previous 10 Poems
- Stephane Mallarme : Si Tu Veux Nous Nous Aimerons
- Stephane Mallarme : Ses Purs Ongles Tres Haut Dediant Leur Onyx
- Stephane Mallarme : Salut
- Stephane Mallarme : Sainte
- Stephane Mallarme : Rien Au Reveil Que Vous N'ayez
- Stephane Mallarme : Renouveau
- Stephane Mallarme : Rememoration D'amis Belges
- Stephane Mallarme : Quelle Soie Aux Baumes De Temps
- Stephane Mallarme : Quand L'ombre Menaca De La Fatale Loi
- Stephane Mallarme : Prose Pour Des Esseintes